Bon, en fait, si, dans ce film aussi, Bébel a mal vieilli. Envoyés pour récupérer 6 milliards de francs contenus dans le coffre fort de la banque d´un village reculé de Tunisie, Belmondo et ses camarades sont surpris par un bataillon allemand resté sur une tour en embuscade. Trouvant refuge dans un batiment en ruine à l´abri des tirs ennemis, les rares survivants de la brigade francaise recontrent le soldatBéral, seul survivant d´un autre bataillon lui aussi surpris par les allemands quelques temps plus tôt. Il apparait alors évident que le convoi francais a été trompé par une hiérarchie ayant présenté la mission comme une simple promenade de santé. Un conflit émerge alors entre l´adjudant, désireux de mener la mission à son terme et ses hommes, rancuniers et donc plus que jamais tentés de faire un usage privé des centaines de lingos dormant dans la banque. Une coalition franco-allemande se crée en même temps qu´un conflit à mort entre francais et francais. Évidemment, rien ne se passe comme les acteurs l´avaient prévu. Le film contient plusieurs rebondissements crédibles et intéressants. Malhereusement, on retrouve beaucoup des défauts des films avec Bébel. Comme d´habitude, il figure sur 95% des plans, il est très fort, très intelligent et aucun femme ne lui resiste. Son sourire permanant est souvent parfaitement inadapté aux situations. Malgré tout, les morfalous reste un film dont je recommande le visionnage. Il est porté par de bons dialogues (il n´y a pas de cet humour vaseux commun à la moitié des Bébel) et une intrigue plutôt séduisante. L´ensemble est plus que correct.