Premier film de Tony Scott, Les Prédateurs reprend tout ce qu'il y a de pire dans les années 80. Une mise en scène bourrée de néons et de fumerolles tous droits sortis d'un clip de MTV, une intrigue uniquement prétexte à une démonstration esthétique terriblement datée, un érotisme en toc qui ressemble à un Dorcel des années 90, un montage sans queue ni tête, bref, tout est à l'avenant...
Un film laid, prétentieux et putassier, qui enlaidit tout, même les pièces de Bach, Délibes et Schubert qu'il utilise pour se donner un genre cultivé. Le mythe Deneuve s'effondre en vampire solitaire et frigide, David Bowie surnage... 2 étoiles pour la scène d'introduction, que Tony Scott, en bon pubard, a cru pouvoir étirer sur un film d'une heure 30. Perdu.
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