Une réalisation clipesque, un abus d'effet de rideaux dans les courants d'air, une histoire tenue qui s'étire comme un jour sans fin, et une conclusion incompréhensible qui se voudrait moralisatrice. Ça en fait des casseroles ! Ce qui n'est guère étonnant, Tony Scott n'ayant jamais été un grand réalisateur. Mais il y a les acteurs, Catherine Deneuve est (encore une fois) magnifiée, Sarandon est très bien et la dégénérescence de Bowie est particulièrement bien décrite. Et puis il y a la photo, la musique (Schubert, Delibes, Bach) Et puis on pourra toujours dire ce que l'on voudra mais voir Deneuve rouler une pelle à Sarandon, puis quelques instants plus tard lui sucer un téton, tout cela sur la musique du "Duo des fleurs de Lakmé", ça ne laisse pas de marbre !