La nature, lieu d’élévation et de révélation !

L’élément central des Roseaux sauvages, ce n’est ni la société ni la nature : c’est l’homme lui-même, en tant qu’individu singulier, qui a besoin – et dont ont besoin – d’autres individus singuliers. En un mot : c’est le personnage pluriel.
La longue scène finale au bord de la rivière sonne l’aboutissement attendu d'un parcours de quatre adolescents. La nature environnante devient ici le théâtre de l’espoir et des attentes qui portent chacun des personnages. Rien que pour cela et la fraicheur d' Elodie Bouchez cette ode a la connaissance de soi vaut le détour

Chicago
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le 25 juin 2020

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