On prend les mêmes et on recommence. Copier-Coller.
Après New York, Paris.
Et si l’on sent le rattachement à un album original (La Schtroumpfette), c’est, une fois encore, pour mieux prendre d’extravagantes libertés avec les personnages de Peyo.
Même pitch de départ : kidnapping de la schtroumpfette. Même réaction : une équipe de sauvetage prête à affronter le monde réel. Et cerise sur le gâteau, recours au même couple de new yorkais pour les aider : les comédiens du premier opus rempilent malgré le manque d’extravagance et d’originalité des aventures à raconter. Le studio a même réussi à ramener Brendan Gleeson sur le projet dans un rôle qui heurte de plein fouet le ridicule. Canard loqueteux. Les séquences se suivent et restent au même niveau, atrocement bas, que celles du premier épisode.
Aucune surprise, aucun relief dans l’intrigue.
Raja Gosnell et Sony Animation semblent avoir décidé d’enfoncer le clou aussi profondément que possible dans l’inepte bêtise.
Ma petite s’en va, revient, repart. Ne se sent nullement concernée par les aventures désastreuses des lutins bleus. Entre ses jouets et l’écran, elle a choisi de ne jeter qu’un œil lointain à ce film qui ne touche pas même son cœur de cible…
Schtroumpfement décevant, une fois encore.