Les Sept de Chicago par Melvin Zed

Bon, celui-là ne m'a pas du tout plu. Mais alors vraiment pas. Reconstitution toc, casting aux fraises (Sacha Baron Cohen et Mark Rylance, dès le début, tu captes que le film sera un festival de mauvaises idées, Gordon Levitt transparent, un cameo roublardoringard de Keaton...), réalisation mollassonne, photo moche et scénario fénéant qui semble n'avoir rien à dire à cette affaire, oscillant entre "ok la police c'était too much" et "oué mais Jerry Rubin, c'est quand même un sacré branleur". Une absence totale de propos qui s'appuie sur une caractérisation nullarde des personnages (Bobby Seale, Rubin, Hoffman... putain... sérieux ? c'est ça qu'on retient des gars ?), l'intrigue simplifiée ramenée à un juge sénile qui fait de la merde et une bande de joyeux compagnons pris entre "holalala mais c'est une scène incroyable pour faire quelque chose" et "holalala mais la prison ça fé peur un peu". Bon, on ressent aucune tension et la scène qu'on nous promet pour les sept se réduit à trois vannes ambiance Hoffman hi hi il est défoncé et il fait des blagues comme laurent baffie.
Ca dure des plombes pour rien et je me suis bien fait chier devant ce film de procès en carton. Un truc flasque et moche, estampillé netflisque, comme d'hab.