Second long-métrage pour Aaron Sorkin, , on lui doit (entres-autres), le scénario de The Social Network (2010) & Steve Jobs (2015) et il a aussi réalisé Le Grand Jeu avec Jessica Chastain
Le réalisateur nous replonge en plein cœur des années 60 aux Etats-Unis. Le pays est à fleur de peau, entre l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy (en 1963), celui de Martin Luther King (en 1968) & Bobby Kennedy (quelques mois plus tard), ajoutez à cela, la guerre du Vietnam qui divise de plus en plus le pays.
Le film dénonce les agissements du gouvernement en place à cette époque, y compris ceux du juge Julius Hoffman, un homme de loi totalement abjecte et qui ne cherchera jamais à mettre en place un procès équitable comm
De manière générale les films ou séries se passant dans des tribunaux c'est pas trop ma tasse de thé mais la étonamment j'ai trouvé cela fort intéressant à suivre.
Et bizarrement même si le film a été tourné avant la pandémie, on peut trouver des similitudes intéressantes avec ce que l’on vit actuellement dans le monde entre liberté d’expression bafouée et résurgence de régimes autoritaires.
Les acteurs sont bons dans l'ensemble mais j'ai pas trouvé qu'il y avait une prestation mémorable. C’est Michael Keaton qui en quelques scènes salvatrices remporte le morceau mais surtout Franck Langella en juge désagréable et sensiblement corrompu qui nous marque le plus. Et j'ai pas l'habitude de voir Joseph Gordon Lewitt dans un role aussi sérieux . On a vraiment un bon casting dans ce film. J'ai adoré les scènes avec Mark Rylance ( son rôle dans le Pont des Espions m'avait tellement marqué, un des forces du film au déla de l'histoire), ça fait plaisir de le revoir.
Il y a aussi des scènes que j'ai trouvées inutiles comme celles de stand-up avec Sacha Baron Cohen (déja que j'aime pas tellement l'acteur en plus)
J'ai appris que treize ans, c'est le temps nécessaire qu'il aura fallu pour que le film " Les Sept de Chicago" se concrétise et que le film était destiné à Steven Spielberg en 2007 quand le projet à été lancé.
Merci à Netflix d'avoir acheté ce film à Dreamworks et nous permettre de le voir en toute sécurité à la maison. Malgré quelques petites longueurs par moment, on passe un bon moment tout en se cultivant.
Note 7/10