Adapté d'une BD à succés, Les vieux fourneaux est, à mon sens, une vraie réussite. Et il a réussit à le surprendre sur bien des points...
Lucette, la femme d'Antoine, vient de mourir. Ses deux amis, Pierre et Emile, décide d'assister à la crémation et revoit donc leur vieil ami. Le matin suivant, celui-ci prend son arme et part sans leur dire pourquoi. Il découvre vite qu'il a appris que Lucette a eu une aventure avec Garan Servier, son ex patron...
Et les 3 bonhommes ont une personnalité marqué : Pierre est anarchiste depuis toujours et mène encore des actions contre le grand capital, Antoine est un ex syndicaliste qui, justement, s'est longuement élevé contre Garan Servier, et Emile est une espéce de Globe Trotter, maintenant dans une maison de retraite. Une sacrée équipe qui va donc se retrouver, accompagné de Sophie, la fille d'Antoine. L'occasion de remuer quelques histoires et de découvrir que l'origine des problèmes n'est pas toujours celui que l'on croit.
Car c'est ce qui a surtout retenu mon attention. En toute logique, on s'attendrait à ce que Garan Servier soit la cible de tout et de tout le monde. Mais le film (et probablement la BD) entame plusieurs petites histoires qui vont s'imbriquer à la fin et dévoiler tout cela sous une nouvelle facette. Et là, toute la perception du spectateur change. Un choix intelligent et qui fonctionne parfaitement, d'autant que le film tente à plusieurs reprises de vraies tentatives de mises en scénes intéressantes. Et ça fonctionne assez souvent ! Alors quand en plus le casting est bon et le film rythmé, on peut juste regretter un final un peu trop expédié. Mais je vous conseille franchement ces Vieux Fourneaux !