Pas honteux mais pas vraiment nécessaire.

Cette suite de « La Montage ensorcelée » est, sur certains points, beaucoup plus convaincante, mais souffre aussi d’un rendu assez approximatif. Même si l’histoire donne le sentiment de se répéter, dans l’intrigue notamment, l’action est plus inspirée. Ainsi, on relèvera quelques bonnes idées, comme le fait que l’un des deux enfants aux pouvoirs mystiques tombe entre des mains malhonnêtes. Kim Richards et Ike Eisenmann, les deux jeunes acteurs, se sont améliorés depuis leur performance dans le premier film, même s’ils ne font toujours pas de merveille. Certains personnages comme les loosers du gang des Terribles ne servent tout simplement à rien et on se demande quel est le but de leur présence. J’ai apprécié les performances de Bette Davis et de Christopher Lee (même si ce dernier est quelque peu transparent pour le coup).

En conclusion, convenu comme toutes les productions Disney (pratiquement) des années 70, ce film n’invite pas à l’émerveillement et use la ficelle d’une œuvre qui a rencontré un succès inespéré et improbable. Si le résultat n’est pas honteux, on peut tout de même dire que cette suite n’était pas vraiment nécessaire, tant elle n’apporte aucun élément nouveau. Qu’importe, l’action est intéressante et le divertissement remplit son rôle, c’est déjà pas mal.