Après un démarrage proche du catastrophique (Baptiste Lecaplain qui marmonne sa vie de paluches, comme des premières scènes ni très bien jouées ni drôles), Libre et Assoupi finit par décoller malgré une mise en scène pas toujours géniale de Benjamin Guedj.
En fait, cette comédie a un gros capital sympathie grâce à ses jeunes acteurs relativement frais (Denis Podalydès - qui lui l’est beaucoup moins – se révèle être formidable en assistant social philanthrope), mais il m'a également séduit sur le fond, tout en citations et en subtilité.
Après, je ne me suis pas marré tout le temps, mais il y a quand même pas mal de passages très amusants qui ont largement suffi à me garder éveillé à la vie et à l'avenir du winner que je devrais être... Et si le dénouement n'est pas des plus transgressifs, il a au moins le mérite d'être sacrément cohérent.