Life : Origine inconnue commence comme une jolie balade scientifique au cœur de la station spatiale internationale. Six astronautes représentant quelques nations qui s'intéressent à l'espace (le choix des nationalités retenues demeure abscons mais bon) sont réunis pour mener des expériences en apesanteur et surtout récupérer les échantillons que rapporte de la planète rouge un engin spatial.
Lors des analyses réalisés par l'exobiologiste au sein du laboratoire de la station, un groupe de cellules est repéré au cœur de la roche martienne et stimulé afin de la ramener à la vie. Mais la gentille petite entité va se montrer plus rétive que prévu...


Débutant de façon classique, on a droit, au milieu de très jolies images de l'espace alentour, à une présentation en règle des diverses personnalités qui composent l'équipage. C'est quand même plus sympa de les connaître d'abord un peu pour transpirer d'inquiétude ensuite quand la bébête va leur tomber dessus. Et ce qui devait arriver arriva : à force de jouer aux apprentis sorciers, les scientifiques ont déclenché une réaction en chaîne qu'ils vont tenter, tant bien que mal, de maîtriser. Dans une atmosphère oppressante de huis-clos, les événements intrigants, puis tragiques vont rapidement virer au cauchemar.
Si l'intérieur est visuellement vraiment bien restitué, ainsi que la façon dont évoluent les astronautes au sein de leur environnement en apesanteur, ce sont les vues extérieures qui m'ont enchanté. En effet, la station spatiale, avec ses immenses panneaux solaires déployés, apparaît comme un magnifique vaisseau sur fond de planète Terre éclairée par l'astre solaire. On retrouve alors un peu l'ambiance de Gravity, en particulier quand tout semble se déliter dans un silence glacial.
Certes, avec les pertes successives que subit l'équipage, on ne peux que songer à Alien, d'autant que le gentil Calvin prend de plus en plus des allures de créatures déjà connues pour leur propension à câliner trop affectueusement ces frêles humains.


Après moult péripéties qui tendent à crisper un peu le spectateur, la réalisation se révélant plutôt efficace (même si certains passages apparaissent convenus) c'est donc l'épilogue qui laisse entrevoir une situation qui n'est pas si fréquente dans les productions de science-fiction récentes. C'est assez terrifiant comme idée. Je ne vous en dis pas davantage, préférant vous laisser transpirer dans votre fauteuil rouge.
Bon voyage en orbite autour de la planète Terre !

Apostille
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le 21 avr. 2017

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Apostille

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