Martien go home
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Le début et la fin sont pas mal. Le long-plan séquence du début avec la caméra qui se faufile dans le vaisseau et où on voit tout l'équipage se balader en apesanteur, vaquer à ses occupations, regarder par le hublot, c'est plutôt bien foutu. Et la fin m'a saisi. Elle est bien retorse, bien méchante. Assez glaçante.
Et le milieu, soit l'essentiel, c'est un long ventre mou rappelant furieusement Alien. Ça peut paraître injuste pour ce genre de film, et il n'est pas le seul, qui auront beau mettre toute la meilleure volonté du monde, on les comparera toujours au chef d’œuvre de Ridley Scott. Mais bon, c'est comme ça.
Le reste est connu. Dans ce huis-clos, chacun se fera occire un par un par la créature devenant à chacun de ses méfaits de plus en plus puissante et intelligente. Une punition pour nous humains (dont les capacités destructrices sont tristement connues) que d'être allés fourrer notre nez sur Mars alors qu'on ne connait même pas le fond de nos propres océans.
Dans le même temps, c'est au nom de la science. En tenant ce raisonnement comme quoi il y a déjà tant à faire sur Terre avant de penser à l'exploration spatiale, il n'y aurait jamais de découverte. Pourvu qu'il n'y ait pas ce genre d'erreur un jour de la part de nos scientifiques hein. Ce serait ballot.
Créée
le 18 avr. 2018
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