Un post-apo classique mais efficace

Light of My Life est l'un des premiers films post-apocalyptique sortant en salle en pleine période de Covid-19. Trop tôt, diraient certains ? L'épidémie étant sans doute partie pour durer encore un moment à l'heure où j'écris ces lignes, on ne pouvait bouder le genre éternellement dans les salles obscures.

Le film suit la route d'un père et de sa fille dans un monde où un virus a éradiqué la population féminine. La jeune fille, immunisée face à cette peste ravageuse, est alors obligée de camoufler son identité et passer pour un garçon pour survivre dans un monde hostile et à l'abandon. Le concept est original mais ne sert finalement pas à grand chose : la dissimulation du sexe de l'enfant par le père n'aura finalement que peu d’intérêt pour l'intrigue et l'oeuvre aurait tout aussi bien fonctionné sans la spécificité du virus.

Malgré tout, Light of My Life fonctionne plutôt bien grâce à sa réalisation et à son rythme, alternant des séquences de paysages majestueux, des moments de complicité entre les deux protagonistes et quelques passages de tension liés à certaines menaces. Le film ne révolutionne pas le genre mais la force de cette relation père-fille, bien que vue et revue, suffit amplement à nous emmener jusqu'au terme de leur aventure en espérant leur survie. Et n'est ce pas la force du post-apo ?