Avant Black Moon, on nous projette un petit court-métrage surprise, Lilith de Maxim Stollenwerk, une fable urbaine et féministe, dans laquelle une jeune femme vampire décide de travailler pour subvenir à ses besoins en sang. Heureusement, tout ne se passe pas comme prévu. Tout en contraste et avec une caméra épaule très proche des personnages, Maxim Stollenwerk réussit à faire un court-métrage sombre et délicat à la fois, dans lequel l’éveil du corps adolescent peut avoir des conséquences graves… enfin, ça dépend de quel point de vue on se place. Intelligent, le film questionne la question de propriété du corps dans l’univers de la prostitution, en prenant clairement position : même si tu le vends, ton corps t’appartiendra toujours.
Tiré du journal du festival des Hallucinations Collectives 2016 : lire l'article entier sur mon site...