Lilo et Stitch c'est un début un peu mou dans un grand conseil intergalactique. Il faut te poser les bases, un savant fou qui crée une nouvelle espèce potentiellement extrêmement dangereuse et destructrice, le savant fou est condamné à la prison, cette créature à l'exil.
Quelques coups de blasters et une évasion plus tard, ce pitch qui aurait pu être celui d'un film d'action des années 90, nous amène accidentellement sur terre. Où l'abomination que l'on appellera Stitch va rencontrer une petite fille qui a besoin d'un ange qui ne l'a laissera pas toute seule.
J'en profite pour souligner que les autres petites filles forme une sacré collection d'immondices et que cette petite rousse mérite qu'on lui remette les idées en place. Mais enfin, poursuivons.
Donc à partir de là, on a des personnages attachants, une situation pas facile, des gens qui essayent de faire de leur mieux mais qui ne sont qu'humains. Le tout est saupoudré d'humour, de characters designs sympas et d'un accent russe pour le savant fou.
La magie opère.
Je vous promets pourtant que tout cela parait un peu bancal entre le petit ami super cliché qui sert pas à grand chose, les jobs qui foirent les uns après les autres et un duo d'aliens qui ne servent qu'à aiguiller le script vers la bonne route.
Et pourtant cette petite fille qui se sent toute seule et ce petit monstre qui ne veut plus être le vilain petit canard sont touchants. De manière curieuse ils créent ces moments improbables et beaux qui te mettent la larme à l'oeil. Ils forment une petite famille recomposée d'outre espace et je ne leur souhaite que du bonheur car personne n'est abandonné ou oublié.