Dès son premier film, James Gray impose à son récit un rythme lent, pour un film qui prend possession petit à petit du spectateur jusqu'à le laisser k.o. a la fin. Les thèmes de Gray sont très présents : le poids de la famille (relation fraternelle + figure patriarcale), du Destin, les amours impossibles... Avec évidemment l'esthétique qui va avec, épurée et distinguée, proche de celle des grands films des seventies et des films indés des années 90 dont il fait partie. Il y a dans Little Odessa un détachement total des influences des grands films de mafia que sont Le Parrain et GoodFellas. Little Odessa, comme son antihéros (magnifique Tim Roth), suit sa route écarté de tout et de tout le monde. Ce qui en fait un film à part, vraiment, mais fascinant si on se laisse séduire un minimum.
Cinemaniaque
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le 30 sept. 2010

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