Lone Ranger : un pirate déguisé en indien
Après ses dernières aventures pour trouver la fontaine de jouvence, Jack Sparrow voguait vers Tortuga pour boire du rhum et se farcir une péripatéticienne quand soudain il fut absorbé par une faille temporelle qui l'amena à l'époque du Far West. Pour éviter de passer pour un con avec ses habits de pirate, il décida de se vêtir en indien et de se faire appeler Tonto. Mais fatigué de son voyage inopiné et à une époque de buveurs de whisky, on sent que Jack n'a pas le courage de sortir le grand jeu pour cette aventure.
Trêve de plaisanteries. Vous aurez compris que Lone Ranger est un sous Pirates des Caraïbes. Le réalisateur Gore Verbinski, probablement sous la pression de Disney, a sorti exactement la même recette sauf qu'il y en a marre de voir ça et que Johnny Depp n'est pas aussi en forme qu'avant et ne parvient pas à insuffler au personnage de Tonto la même présence que Sparrow.
Trop long (2h30) et surtout trop bavard, les scènes de remplissage s'accumulent, les scènes d'action, pas ratées, sont trop peu présentes. Le film donne un goût amer de déjà-vu, certaines répliques font mouches mais ne sauvent pas le tout.
J'espère que le film va prouver à Disney et à Hollywood que se baser sur une recette qui marche, en abuser à l'infini et ne prendre aucun risque n'est pas une solution très rentable. En tout cas le public américain ne semble pas l'avoir apprécié.
Un conseil, si vous voulez un bon film de Western réalisé par Gore Verbinski, misez sur Rango !