Dernier Blockbuster de la saison 2013...The Lone Ranger est bien plus réussi qu'on ne le dit.
Gore Verbinski, c'est pas un manchot, c'est quand même le seul mec qui a réussit à faire de la thune avec des pirates...c'est aussi le seul mec qui a réussi à pondre une saga viable à partir d'une attraction Disney! Chapeau Bas monsieur! Le bougre avait lâché les pirates qui coulèrent aussitôt pour nous sortir cette perle qu'est Rango! Et le v'là qu'il nous fait son come-back Live chez les Cow-Boys.
Comme j'ai pu le dire pour John Carter, je soupçonne Disney de torpiller tous leurs projets qui pourraient concurrencer le futur Star Wars (et toutes les conneries Marvel au passage!). Parce que ça m'étonne que Lone Ranger se soit planter...encore plus que John Carter.
C'est débridé, un peu trash pour les mômes, complètement absurde et vraiment spectaculaire...un peu comme Pirates des Caraïbes quoi! En moins Gnan-Gnan, parce qu'Orlando Bloom n'est pas là!
Le film est joli! très joli, y'a des plans de folie. Les acteurs sont très bons, surtout les seconds rôles, Fichtner/Pepper et Wilkinson: Tiercé Gagnant! Et même si Johnny Depp me fatigue depuis 2006, je dois reconnaître qu'il arrive encore à me faire décrocher quelques sourires. Pourquoi Helena Bonham Carter est sur l'affiche!?!?!?!? Pas grave, sa jambe d'ivoire est stylée, et ne pas trop la voir permet d'éviter tout parallèle avec l'oeuvre sans cesse déclinante de Tim Burton.
Mais dans cette agréable réussite se cachent quelques soucis. A commencer par une narration décousue et bordélique qui nuit énormément à la première heure du film. S'ensuit un léger ventre mou d'une heure qui parvient à garder la tête hors de l'eau grâce à des séquences d'actions tout à fait réussie et des personnages qui se creusent assez pour devenir intéressant, même si le côté "I Am The Law" d'Armie Hammer, ça fait un peu Judge Dredd, dans le Stallone du terme, et que l'éternel Johnny Depp à l'Ouest est redondant (à l'Ouest, c'est le cas de le dire!!!...pardon). Pour se terminer par un climax de salopard! Un truc de fou, du jamais vu, une folle coursuite (ça va plus vite que course-poursuite)entre un train en marche arrière et une train en marche avant...et franchement cette séquence aurait été parfaite si Hans Zimmer avait su suivre derrière.
Mais non, Monsieur le Tâcheron au blason doré ré-itère ses inepties anti-musicales, et fait offre une partition bien calamiteuse à un film méritait mieux. D'accord, la William Tell Overture, ça fonctionnait au début du climax, ça donnait un certain cachet décalé, mais en boucle, c'est un peu comme voir la partie de jambes en l'air d'Orange Mécanique (celle qui n'est pas un viol!) en boucle pendant un quart d'heure.
Du pur Entertainment, et du bon!