La nuit, je mens.
For relaxing times, make it Suntory time. Ville à la fois moderne et historique, lieu d’un pèlerinage sentimental impromptu. Lui essaye de s'éloigner d'un couple en perdition et, elle, suit son...
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le 16 févr. 2014
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Perdus, on a de grande chance de l'être par ce film, un acte manqué dans la catégorie des films existentialistes.
Un acteur réduit à boire du thé glacé pour un spot publicitaire de whisky et une Américaine qui erre en culotte rose dans la chambre de l'hôtel, attendant son copain photographe. Voilà nos personnages, dont la rencontre n'est qu'un pis-aller, la conséquence logique à évoluer dans le monde étriqué des expats de Tokyo.
Pensant bénéficier d'une initiation à la culture et à l'ambiance japonaise, j'ai été servie par son côté le moins flatteur : danseuse-masseuse hystérique, karaoké alcoolisé, salle de jeux abêtissante, métro angoissant, entre autre.
Ce film, qui a mal vieilli, traite des différences culturelles avec mauvais goût. La frustration et l'ennui que peut inspirer le scénario sont toutefois contrebalancés par une bande son rêveuse et mélancolique, thèmes que le film n'est pas arrivé à capter.
Créée
le 14 avr. 2020
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