D’une certaine façon, le film de Gaspar Noé montre parfaitement ce qu’est l’érotisme en faisant maladroitement le contraire. Un véritable challenge qui nécessite subtilité, talent et intelligence pour y voir une réussite. Malheureusement nous aurons le regret de constater que ces 3 éléments ne sont pas au rendez-vous, dans cet essai expérimental hasardeux et anecdotique. Ce réalisateur qui n’a de réalisateur que le nom, a la prétention d’appeler son film « love » ne sachant aucunement la définition de ce mot.
Nous ne nous étalerons pas des heures sur l écritures de chaque personnage se résumant à quelques va et vient du bassin ainsi qu’à un jeu d’acteur nébuleux, décrédibilisés par une caméra perdue ne sachant pas trop où se poser, essayant en vint de capter le plus de sensations possibles. Une mixture d’acrobaties tristounettes, d’un récit dérivant très loin d’un semblant d’intérêt, et d’une réalisation qui tente désespérément d’imiter les grands.
Un phallus filmé en 4K avec une équipe technique autour, et quelques barratinages improvisés en guise de scripte et cela suffit à ameuter le monde entier en criant « oh génie », on ne s’arrêtera donc jamais de chercher matière ou il n’y en aura jamais, c’est à dire dans le vide absolu.

OwenArchinet
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le 21 août 2016

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Owen Archinet

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