Lancé en 2012, le projet « Love and Monsters » aura mis du temps à trouver sa place sur les écrans (de TV donc…) mais Netflix le propose enfin. Et c’est plutôt une bonne chose…
L’apocalypse a eu lieu. En voulant détruire un astéroïde dangereux, l’humanité à subit les retombées radioactives et les animaux à sang froid ont mutés. Résultats : Des grosses bestioles bouffent tout ce qui bouge. Ils sont donc parqués dans des bunkers. Mais Joel, pas forcément un warrior, décide de passer 7 jours dehors pour retrouver sa petite amie dont il est séparé depuis 7 ans.
Avec un ton tourné vers le divertissement adolescent, plein d’humour, mais réservant aussi quelques instants touchants, le film parvient à intéresser le spectateur sur toute sa durée. Ce qui en fait d’emblée un bon divertissement. Mais va t’il au delà ? Oui et non en fait. Si le sujet reste fondamentalement écologique (l’homme détruit pour son bien, et la nature reprend ses droits), et que l’amour est bien au cœur du film, il faut bien dire que, dés l’annonce du pitch (par une voix off peu subtile), on attend de voir de la grosse gloumoute ! Et on en aura, visuellement bien foutu même si quelques effets laissent à désirer.
Crabe, grenouille et autres escargots géants sont de la partie, aux côtés d’humains majoritairement bon à une exception. Dommage d’ailleurs que la raison de celle ci ne soit pas plus exploité dans le film. Parceque globalement, il y avait le potentiel d’un énorme film, et on ne sort qu’avec un bon film. Et ce malgré un casting correct, réhaussé aussi par un trés bon Michael Rooker dans un second rôle qui lui va comme un gant. Et pout tout dire, on ne se plaindrait pas de voir débarquer une suite. La preuve que l’on y voit un film plutôt réussit, malgré une certaine faiblesse dans l’ambition scénaristique.