Love et autres drogues s’annonce, se présente et se vit comme ce qu’il est: une vraie comédie romantique.
En ça on peut dire que parler de drogue est assez bien vu.
L’originalité vient du nouveau paramètre qui ne pouvait être exploité jusque là: le viagra.
Évidemment Jake Gillenhal est un peu trop jeune et fringant pour en avoir besoin, alors du coup c’est lui le revendeur de l’histoire.
Bienvenue dans les années 2000 où le héros de la comédie romantique n’est pas un agent immobilier sans scrupule voulant acheter la maison de la donzelle indépendante mais où il est devenu un commercial en produits pharmaceutiques un peu véreux. Autant dire que l'argument viagra et autres drogues ne nous occupe que très peu dans l'histoire...
On retrouve vite ses repères: Monsieur est peu recommandable, Madame indépendante (mais malade, ce qui explique l’obstacle du “je ne veux pas qu’on s’attache parce qu’en fait je suis fan de Christophe Maé). Mais la maladie, ça commence à être surexploité dans les comédies romantiques, du coup on peut dire au revoir à l'originalité.
On retrouve tous les codes qui font qu’on aime ou désteste ce genre de film, avec en prime un couple agréable à suivre, des scène choupi entre eux et dans l’ensemble un peu moins nunuches que ce qu’on trouve ailleurs.
Au final rien d'extraordinaire mais dans son genre il sait tirer son épingle du jeu, et c’est une suprise dont on se contentera.