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Faire durer la flamme
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Par
le 2 déc. 2014
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2
Jolie ballade à la fin paresseuse
Le premier plan, très beau, donne le "la" d'un film délicat et bien écrit, une ballade mélancolique et touchante qui parle d'amour, de sens de la vie, de comment vivre ensemble.
Avançant par touches et subtiles ellipses, Love is strange dresse le portrait d'un vieux couple soudé, dont la relation amoureuse va être bousculée par des contraintes matérielles déstabilisantes. Porté par le duo Alfred Molina / John Lithgow, l'un et l'autre parfaits, nous faisant croire dès la première image à ce couple poli par le temps, le film d'Ira Sachs se regarde sans déplaisir mais sans passion.
La mise en scène est à deux doigts d'être quelconque, le piano de Chopin trop présent, la petite musique du film parasitée par une conclusion paresseuse. Malgré deux dernières scènes très jolies, on regrette que le récit aboutisse à un final si lourdement attendu, conventionnel et facile.
Quelques scènes bouleversantes, de très bons comédiens [Marisa Tomei comme toujours excellente], une écriture plutôt fine, ne suffisent cependant pas à rendre le film inoubliable.
Avançant par touches et subtiles ellipses, Love is strange dresse le portrait d'un vieux couple soudé, dont la relation amoureuse va être bousculée par des contraintes matérielles déstabilisantes. Porté par le duo Alfred Molina / John Lithgow, l'un et l'autre parfaits, nous faisant croire dès la première image à ce couple poli par le temps, le film d'Ira Sachs se regarde sans déplaisir mais sans passion.
La mise en scène est à deux doigts d'être quelconque, le piano de Chopin trop présent, la petite musique du film parasitée par une conclusion paresseuse. Malgré deux dernières scènes très jolies, on regrette que le récit aboutisse à un final si lourdement attendu, conventionnel et facile.
Quelques scènes bouleversantes, de très bons comédiens [Marisa Tomei comme toujours excellente], une écriture plutôt fine, ne suffisent cependant pas à rendre le film inoubliable.
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le 14 nov. 2014
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