Attention cet avis comporte ce genre de spoilers :
Si certains accents français sont à coupés au couteau, certains mériteraient la tronçonneuse.
Roger Avary était un enfant turbulent dans les années 90. On lui doit des bouts de scénarios et de dialogues d’œuvres cultes tels que Reservoir Dogs, Pulp Fiction, True Romance ou Crying Freeman. Avec Lucky Day, il retombe en enfance et signe une petite série B tonitruante de coolitude et outrancière de second degrés. Elle aurait pu devenir culte dans les années 90. A réserver aux nostalgiques pour leur dose de régression. Le film vaut surtout détour pour le personnage du tueur psychopathe déjanté qui se croit
français.
D'ailleurs, je rajoute une étoile pour toutes les références françaises, dialogues bizarroïdes, prénoms ridicules, acteurs oubliés et surtout pour les chansons, elles, intemporelles.