Le plus génial documentaire animalier de tous les temps.

Je n'aurais jamais autant de mots pour exprimer ma stupéfaction et, pourrais-je dire, admiration pour l'impérissable chef-d'oeuvre que laisse, à travers le temps et l'espace, un génie tel que Luc Besson, individu mal et sous estimé par les médiocres pullulant sur cette Terre décidément bien pauvre intellectuellement parlant. Certes, les huîtres n'aident pas à maintenir un niveau très élevé, mais tout de même, l'espèce humaine pourrait faire un effort et relâcher son intellect au lieu de se cramponner dans le plus bête des rejets.

Car voyez-vous, chers lecteurs, chères lectrices, n'est point celui qui veut être car il ne sera point (Merci Luc ! Merci ! J'utilise 11% de mon cerveau grâce à toi !), et un génie, que dis-je, l'Intelligence - avec le "i" majuscule, fort bien - nous parle, il nous parle de l'homme, de la bête, de la jungle, bref vous avez, en somme, le sommet du documentaire animalier, poussé dans ses derniers retranchements de la métaphore sans effort, de la pirouette sidérant l'alouette, une sorte de génie de la lampe irradiant de sa lumière les animaux que nous sommes.

Il fallait, en effet, avoir un certain génie pour mettre en image le guépard guettant sa proie, il fallait de l'audace pour le montrer attrapant sa cible, un courage incommensurable pour mettre en image sanglante l'étripage de la bête, cette bête prise dans cette fuite éperdue, malhabile, évitant de son corps céleste les vils prédateurs sales et répugnants.

Alors bien sûr, les vieux ronchons, les moins-que-riens, les jaloux de la dernière heure gloseront sur l'inénarrable histoire métaphorique de la subtile gazelle, et c'est là, messieurs dames, oui c'est là que se situe le génie, l'éclairage (public): Toute cette histoire d'étudiante, c'est une mé-ta-phore, une mise en abyme de la condition de gazelle.

Cousteau disait "J'y vois rien dans ce fond marin pollué @#@$% !!!" (paraphrase), Besson, lui, plonge, en guerrier, en homme, et révèle à la face du monde la naissance de l'humanité animale, la grâce de la course de la gazelle et le bon ordre pour compter de 10 à 100%

Une oeuvre définitivement incomprise, d'autant que, si la plupart des documentaires animaliers sont lents et chiants pour la plupart, celui-ci dépassera les âges et la pseudo-civilisation de primates qui l'accueille avec dédain, et deviendra, très certainement, un nanar pur jus que les générations futures jalouseront car n'ayant pas pu, elles, bénéficier du grand écran pour satisfaire leur soif d'apprendre.