Lucie, Lucie dépêche toi, on vit, On ne meurt qu'une fois...

[...]Lucie, Lucie dépêche toi, on vit, On ne meurt qu'une fois... Et on n'a le temps de rien, Que c'est déjà la fin. "Lucie", de Pascal Obispo. Je trouvais que ce passage de la chanson collait assez bien comme titre de critique.

Pour faire vite je dirais que j'ai bien aimé, c'était divertissant.
Par contre si on rentre dans les détails ce n'est pas la meilleure réalisation de Luc Besson. Mais le pitch et la conception sont originales. Ce film mélange trois genres : 1/3 Documentaire, 1/3 Film d'action et un autre 1/3 Science-Fiction.
Il y a beaucoup de figurants et seulement 5 personnages qui font avancer l'histoire : Lucy, le méchant, son homme de main, le flic français et le scientifique.
L'idée que l'Homme n'utilise que 10% des capacités de son cerveau est le point de départ du récit. La question posée en introduction est que devient l'Homme (ou en l’occurrence la femme) s'il atteint les 100% ? Apparemment l'homme pourrait perdre ce qui le définit en que tel, au fur et à mesure qu'il engrange de nouvelles capacités. On voit ainsi Lucy acquérir des notions incroyables mais peu à peu perdre son coté humain, voir la scène de l'avion puis celle à l'université.
Luc Besson s'est peut être un peu trop inspiré d'autres films : un mélange de "2001 - l'Odyssée de l'espace", de "Taxi" et saupoudré d'un coté onirique de "Tree of Life".

Clin d’œil : Julian Rhind-Tutt (The Hour), Frédéric Chau (Fusion man, Qu'est qu'on a fait au bon dieu?), Julien Personnaz (frère de Raphaël?) font une courte apparition.