Soyons honnêtes: de Lupin III, ce petit-fils d'Arsene Lupin de Monkey Punch, je ne connaissais pas grand-chose à part le film de Miyazaki du château de Cagliostro (il y a longtemps). Je n'avais donc pas d'a priori à part une bande annonce qui avait l'air sympathique; allons y pour un tour!
Bon honnêtement le scénario est convenu: de méchants nazis veulent s'emparer d'une machine surpuissante pour devenir les maîtres du monde et Lupin III et consorts, se retrouvent les empêcher. Jusque-là rien de très original.
Les consorts de la bande de Lupin III venons-y: le voleur charmeur et impertinent au grand coeur, le porte-flingue à la clope, le samurai solennel, la voleuse séductrice et le perpétuel poursuivant de Lupin à l'imperméable - tous déjà issus de l'univers Lupin III - viennent se greffer sur cette histoire cousue de fil blanc.
Enfin, une nouvelle venue, une jeune archéologue en herbe du nom de Laetitia est ajoutée à la recette, et à l'avantage d'être un peu moins princesse potiche que la belle Clarisse du temps de Cagliostro et d'avoir un personnage sympathique à défaut d'original.
Alors pourquoi 7? Parce que le mélange de tous ces ingrédients, loin de laisser un goût de réchauffé donne en fait un divertissement très agréable à regarder! L'action est au rendez-vous, l'animation est bonne, le graphisme soigné, l'humour bien dosé et toujours drôle (et à propos), la musique est punchy!
On prend plaisir à suivre le duo Lupin et Laetitia et leurs comparses dans leurs aventures, sans jamais (vraiment) s'inquiéter pour eux mais sans jamais s'ennuyer non plus l'animé dosant rebondissements sans se prendre au sérieux ni basculer trop dans le cartoonesque lourdingue!
En somme ce Lupin III est comme une friandise de bonne facture : insuffisant si vous aviez faim pour un repas complet, il n'en reste pas moins savoureux, sucré (sans coller aux dents) pour ceux qui visent d'abord un moment de plaisir - avec même un petit goût de reviens-y!