Tiré d'un livre pour enfants des années 1930, M.Popper et ses pingouins est donc un film pour enfants. Et ça n'est pas plus que ça, en proposant un spectacle relativement divertissant à base de pingouins ; au départ, il y en a un seul, puis cinq autres qui envahissent la vie du pauvre Jim Carrey, qui doit transformer son appartement en l'enneigeant !
Jim Carrey a l'air d'ailleurs plutôt fatigué, mais physiquement, la maturité lui va comme un gant. La particularité de ces pingouins est qu'ils sont soit en images de synthèses (où ils paraissent un peu plus expressifs) ou soit ils étaient présents sur le plateau, chacun d'entre eux étant d'ailleurs caractérisé. Clark Gregg y incarne d'ailleurs le méchant patron du zoo qui veut les capturer pour les revendre aux plus offrants. Pour finir sur le casting, il y a la surprise de voir Angela Lansbury.
Mais voilà, comme je le disais, ça n'est pas folichon, parfois sauvé par les pitreries de Jim Carrey, mais ça se veut gentiment moralisateur sur les dangers du capitalisme à tout va, un petit tacle à Donal Trump, mais en termes de spectacle ouvertement familial, il y a bien mieux.