Même si on a pas l'impression réelle de regarder un film du réalisateur, on y retrouve quelques codes qui lui sont propres, tels que la musique "trip hop" par Wax Taylor, Chinese Man ou encore Krakhed Unit (BO de l'Auberge espagnole, des Poupées russes et de Paris), et une fin ouverte... Ah non ! Autant pour moi ! Il a oublié la fin dans celui là ! On est face à des images sympathiques (sans plus), une histoire qui tient plutôt la route et des acteurs pas trop mauvais, quand ils ne tombent pas dans un ridicule assez gênant pour le spectateur, qui n'a même pas envie de rire devant certaines scènes mal écrites. Mais tout cela passe encore, jusqu'à ce qu'on arrive au dernier quart d'heure, atrocement casse gueule. Klapisch essaye de se sortir d'une histoire partie pour durer encore trop longtemps avec un rebondissement simplement nul. Mais le pire (du pire du pire du pire...) réside dans la dernière seconde: un arrêt sur image... à ce moment on attend que le projectionniste descende dans la salle et s'excuse avant de relancer le film, mais non, c'est bien fini. On peut chercher une justification telle que "il a voulu s'arrêter bien au coeur de la problématique de son film pour être sure qu'on la comprenne" (je n'ai rien trouvé d'autre) mais une conclusion n'est jamais de trop, ou alors une petite redescende en douceur ?
Résultat on reste complètement sur sa fin, et c'est triste à dire mais il semblerait que le réalisateur du Péril jeune perde de sa qualité au fil du temps. En espérant qu'il ai touché le fond et que son prochain film ne puisse que lui faire remonter la pente.