Ma vie pour la tienne par AL Soyez
C'est sur un fond de musique presque incessant que nous voyons se dérouler la courte vie de Kate, premier enfant d'un couple parfaitement heureux se retrouvant avec une petite fille leucémique. La maladie va les métamorphoser, surtout Sara, mère avocate qui va abandonner son travail pour se consacrer à sa fille. Face aux traitements inutiles, un médecin leur propose de faire un autre enfant, parfaitement compatible avec Kate. C'est là qu'apparait le personnage campée par Abigail Breslin, la petite star de Little Miss Sunshine. Conçue pour sauver sa soeur, elle finira par se rebeller et porter plainte contre ses propres parents à l'âge de 11 ans.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce récit est vrai. Il a choqué toute l'Amérique il y a quelques années.
Il y avait à peu près tout pour faire de ce film un "grand film" : une histoire percutante, un casting étonnant, un réalisateur qui a déjà prouvé qu'il pouvait toucher nos petits coeurs (N'oublie jamais). Oui mais voilà, ça ne prend pas. Faute à une mise en scène maladroite et à un abus de procédés clichés.
Le réalisateur alterne les scènes de parfaite harmonie familiale avec les clash entre ses membres L'histoire à elle seule est émouvante, nul besoin d'en rajouter autant pour toucher le spectateur qui a finalement l'impression que les producteurs ont signé un partenariat avec Kleenex.