Jim Phelps VS James Bond: Le Département du cinéma nie avoir connaissance de leurs agissements

Imaginez une sorte d'Arsène Lupin aux allures de Nicky Larson et à la voix de John McLane, au service du Bien et de Jim Phelps travaillant pour les Statesman (pseudonyme alcoolisé oblige), flanqué d'un Commissaire Juve chinois à moustaches, affrontant une organisation de vol de bijoux servie par Requin, Oddjob, des stormtroopers, un gang de pères Noël bien meilleur que celui de Taxi 3, une armée de motards tout droit issue d'un Mad Max bas de gamme, un sosie d'Elysabeth 2, et dirigée par James Bond himself, qui a établi son repaire secret dans le ventre dans sous-marin en forme de requin jumeau du Bruce des Dents de la mer.

Ce cadavre exquis inimaginable existe: il s'agit de Mad Max 3, troisième aventure de Sam les Gants blancs ou King Kong au pays du soleil levant. Un film foutraque, une parodie déjantée et un fatras fou de références cinématographiques des seventies et eighties.
Un ovni qui part dans tous les sens et ennuiera bon nombre de spectateurs mais aussi une friandise pour les inconditionnels de Bond, de l'espionnage et de Patrick Poivey. On retrouvera avec délice Richard Kiel (L'Espion qui m'aimait, Moonraker), un sosie d'Harold Sakata, une belle imitation made in France du James Bond de Sean Connery, Neil Connery (Opération frère cadet) et Peter Graves (Mission: Impossible).
Ce n'est pas un nanar mais un pur délire fantaisiste, de ceux que l'on ne pénètre qu'en jouant le jeu.

Et si on jouait à 007 perché ?