Le film commence là où le premier Madagascar s'était fini, c'est-à-dire, bin, à Madagascar, avec une grosse boum pleine de lémuriens. Alex, Marty, Melman et Gloria se préparent pour leur retour à New York, avec l'aide des pingouins qui ont rafistolé une épave d'avion abandonnée dans la jungle. Le vol se passe presque sans incident: le coucou n'atteindra pas Manhattan, mais un coin de savane en Afrique.
Alex et les autres se retrouvent partagés entre le retour aux sources (sauvages) et leurs difficultés à abandonner la vie de stars au zoo de New York.
Franchement, je n'avais pas beaucoup aimé le premier Madagascar, avec l'action-caféine et la narration confuse. Celui-ci est beaucoup mieux. Les personnages sont plus posés et l'histoire plus cohérente. On a le temps de respirer, d'apprécier le décor et de rigoler entre deux blagues. Qui s'enchaînent bien, car les blagues drôles ne se cantonnent pas, cette fois-ci, aux pingouins (enfin rassurez-vous, ils sont toujours aussi terribles).
Bien entendu, le film cible avant tout une audience jeune, l'histoire est donc sans surprise ni originalité majeure. Les jeux de mots ne s'adressent cependant pas tous aux plus jeunes, et il y avait pas mal de second degré. On s'est donc bien marré.
Techniquement, le film est très impressionnant, avec des scènes très complexes, de nombreux plans larges avec des centaines d'acteurs, et des décors magnifiques.
Le relatif manque d'originalité ne mettent pas cette suite de Madagascar au niveau d'un Kung Fu Panda, mais c'est une solide prestation qui confirme Dreamworks comme l'alternative numéro un aux productions Pixar.