Voila une comedie dramatique qui sonne assez juste, sans avoir de scènes spectaculaires ou vraiment comique.
La réalisatrice et scénariste Amanda nous livre une critique d'un monde privilégie artistique qu'elle côtoie. Quand on regarde sa vie entre Paris et Los Angeles, un père psychologue, un frère musicien, divorcée de Patrick Bruel, une biographie sur Hallyday etc..., on se dit il y a un peu de Anne (Toni Colette) dans Amanda.
Pourquoi alors crache t' elle dans la soupe ? sorte d'auto-critique ? besoin narcissique de se raconter ?
Et bien c'est sans doute la gauche caviar, celle qui a de l'argent mais culpabilise un peu sans remettre vraiment en question ces écarts.
La Maria est vraiment moche et stupide. Pour nous faire sourire ? oui mais pas que cela.
Pour nous montrer qu'une "princesse" même moche peut attirer l’intérêt d'un célibataire ambitieux, prêt a tout pour réussir.
Est ce une maladresse ou pour nous montrer une justification et explication de ces écarts ?
Quel intérêt pour le spectateur ?
Pour que les pauvres jaloux que nous sommes sourient un peu des tourments des riches snobs dans la soie et voir de beaux décors / paysages.
Pour nous montrer un éventail des sentiments et psychologie (jalousie, désir, amour ....) des riches.
Et bien sur pour financer ces artistes si le film marche.
Nous finançons indirectement cette caste mais admettons que le néo-réalisme avec des citoyens acteur n'a pas eu un grand succès commercial.
Concernant la fin "en queue de poisson" qui a déçue certains critiques.
Comme le jeune romancier, elle ne sait pas comment terminer son film.
Ça laisse a chacun de trouver sa fin et laisse aussi une porte ouverte a une suite.