Ce film réussit le tour de force d'être à la fois épouvantablement sexiste et incroyablement niais. Même mes penchants les plus libidineux n'ont pas réussi à apprécier cette bande de mâles complètement décérébrés se trémoussant de toute leur puissance virile sur des airs atrocement non musicaux ; même ma propension naturelle à la sensiblerie n'a pas réussi à se laisser toucher par l'histoire d'amour d'une affligeante banalité (son principal atout) traitée comme l'événement le plus marquant de la décennie.
Alors quoi ? Le "vieux" beau gosse (trente ans, oh my my) a passé le flambeau à son jeune "dude", à son jeune "bro", et a récupéré la poulette en même temps ? Youpi, quoi. Ah, et le monde de la fête et de la nuit, c'est trop bien parce que tu baises, tu t'éclates, mais faut faire attention quand même parce que la drogue c'est mal, et c'est dangereux surtout quand on en vend ? Ça me rappelle un épisode de Joséphine Ange Gardien, mais je ne me souviens plus trop...
Heureusement que les voyages en avion existent : ils permettent de faire de belles découvertes. Après l'atterrissage, je veux dire. Parce que pendant le vol, mon dieu, qu'est-ce qu'on nous sert comme conneries !