Regardons pour Angelina Jolie et les effets visuels et spéciaux. Sinon, zappons !

Animation et montage mal réglés, aventure déséquilibrée, absence d'écriture filmique, direction d'acteurs à côté de la plaque, scénario beaucoup trop convenue, effets numériques énormément voyants, réalisation foutraque : tel est l'enjeu de "Maléfique". Les seuls points positifs sont les effets spéciaux et visuels qui donnent le ton (magnifique plans d'ensemble, design de Maléfique crédible) et une Angelina Jolie charismatiquement divine dans un rôle à l'opposé des contes de fées traditionnels. "Maléfique", spectacle dantesquement familial pour petits et grands, adaptation du personnage du Disney de 1959 dans "La belle au bois dormant", est le premier long-métrage de Robert Stromberg, un ponte de l'artisanat des effets visuels ("Une nuit en enfer", "L'odyssée de Pi"...) et du matte painting (pratique consistant à peindre un décor sur une surface plane pour ensuite laisser libre court au montage du film) : "Tremors", "Le temps de l'innocence" de Scorsese, "Bad boys 2"... . Monsieur Stromberg, retournez à vos planches et à vos crayons. Merci ! 1h30 d'ennui assuré amis spectateurs. Fuyez tant qu'il en est encore tant... . A noter : "Maléfique" est sorti au cinéma 55 ans après le célèbre dessin animé évoqué ci-dessus.