Mama par le Cinema du Ghetto
Difficile de se renouveler dans le film d’horreur et Mamá en est, malheureusement, une nouvelle fois la preuve. Le film est le remake d’un court métrage éponyme également réalisé par Andres Muschietti dont le but fut de convaincre les producteurs, notamment Guillermo Del Toro, d’en faire l’adaptation cinématographique. Le court-métrage, disponible sur le net et d’une durée de 3 minutes, est un plan séquence au steadicam que Muschietti reproduit dans sa version cinéma, cette scène se révélant être la plus réussi du film.
Victoria (Megan Charpentier) et Lilly (Isabelle Nelisse), deux sœurs, se trouvent enfermées dans une cabane forestière. Les deux fillettes âgées de 1 et 3 ans sont retrouvées vivantes cinq ans plus tard, devenus sauvageonnes, elles devront réintégrer la société chez leur oncle Lucas (Nikolaj Coster-Waldau) et sa copine Annabelle (Jessica Chastain). Mais, bien entendu, Victoria et Lilly, sont accompagnées d’un evil dead, Mama, fantôme d’une femme échappée d’asile psychiatrique.
Ma critique sera concise car le film trop conventionnel. Utilisant à outrance les codes du genre et lieux communs du film d’horreur sans jamais nous surprendre réellement, jouant sur des effets d’épouvantes surexploités, devenus clichés, que mon camarade Quentin Dejean résumerait à « … ? …? … ZING! ZING! ZING! ». Scénaristiquement le film est bien trop explicatif et, une fois de plus, trop stéréotypé. Concernant l’image, rien d’étonnant non plus, un étalonnage très désaturé pour une vision morbide du monde. Classique puis moche en plus.
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