Avant d’avoir vu « Man on the Moon » je n’avais jamais entendu ne serait-ce que le nom de Andy Kaufman, un mec si heureusement déjanté qu’il aurait fallu l’inventer s’il n’avait pas existé.
Je ne sais pas s’il venait de Lituanie, d’une île de la mer Caspienne qui aurait coulée ou de la lune mais pas mal de choses laissent à entendre dans ce biopic de Milos Forman qu’il pourrait peut-être bien venir de la planète autistique.
Je ne sais pas non plus si c’est Andy Kaufman, icône de la contre-culture américaine, ou le magistral Jim Carrey, qui réalise ici une véritable performance d’acteur, qui m’a remué les tripes et surtout fait rire pendant presque deux heures ?
A moins que ça ne soit le génial Jim Carrey dans la peau de l’iconique Andy Kaufman filmé par un grand Milos Forman le tout porté par une mise en scène remarquable et une ribambelle de bons acteurs ?
Et puis finalement qu'importe qui ait pu être le "vrai Andy" puisqu'il "n'y a pas de vrai Andy", que « le monde est une illusion », qu’on « ne devrait pas se prendre au sérieux » et que seul compte le plaisir de la promenade dans le merveilleux quand il s’offre à nous.
Une belle leçon de cinéma. Et de vie.
J’ai adoré.