Véritable coup de latte dans la tronche, Mandy balance l'amour de son créateur pour le gros bis qui tâche avec une sauvagerie et une poésie rarement vues sur un écran.
D'une simple histoire de vengeance, Panos Cosmatos façonne des images mêlant des plans aux couleurs flashy ultra saturées (à faire pâlir de jalousie le Argento de la bonne époque) avec des vignettes animés à mi-chemin entre Métal hurlant et l'univers de Franck Frazetta.
Cage très discret et calme pendant la première moitiée du film est de toutes les scènes dans la deuxième partie. L'acteur abonné aux piètres DTV (exception faite du Dog eat dog de Paul Shrader) s'en donne à cœur joie et ferait passer pour soft l'interprétation de Pacino dans Scarface. Un Cage hors de sa cage dirigé de main de maître par un Cosmatos qui lui donne quelques scènes gratinées à jouer.
Triste sort pour ce très bon film qui devra se contenter des festivals et d'une sortie blu ray / DVD en fin d'année. Encore un qui aurait mérité d'hanter les salles obscures... Triste époque !

RedacJack
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le 10 sept. 2018

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