Malgré l'installation purement attractive de faire un film entièrement en vision subjective, le film arrive avec ses faiblesses à surprendre sur le début. Bercés par la musique de Rob faisant échos aux années Carpenter, nous allons pouvoir, nous spectateurs, endosser le rôle du tueur. Il y a une espèce de fascination morbide à savoir comment la prochaine victime sera tuée, les personnages deviennent de la chair que l'on veut découper, nous nous transformons progressivement en consommateur de cadavres.
Ce délire snuff-movie fonctionne bien, dommage que l'histoire du film se bâtisse uniquement sur ce procédé, la redondance s'affirme bien trop vite. On s'ennuie et on se rend finalement compte que seule la musique devient intéressante sur le long terme.