Mais arrête de te laver les mains !
Je n'avais jamais vu le premier film, donc je suis allée voir Maniac sans connaître un traitre mot de l'histoire. Déjà, j'ai raté le tout début de la séance, je débarque dans la salle à tâtons pour rejoindre ma place (oui, car j'avais une place, c'est comme ça, la jalousie est un vilain défaut). Et là, bim, le titre en lettres bâtons, tout rouge, la musique géniale, et un scalp dans la besace.
Bien.
Je n'aime pas trop Elijah Wood, ce type m'a toujours paru suspect. Il ressemble à ce mec en soirée qui n'a pas été vraiment invité mais que l'on ne met pas dehors car il suçotte d'un air apeuré trois cacahuètes... Il est quand-même assez attendrissant, ce garçon qui essaie de se faire dépuceler... On dirait un héros des "Beaux gosses" qui en serait à son 300° rateau et qui décide de tester de nouvelles techniques de sioux pour arriver à ses fins. Quand tu vois comme la petite rousse est hot, tu te dis que c'est gagné et patatras, il doit y avoir un truc qui lui a déplu, elle y est allée un peu fort pour un premier rencart manifestement. C'est que le garçon est sensible...
J'aime bien les scènes où il se lave les mains, il fait vraiment de la peine à se frotter les doigts à se les écorcher, on le sent quand-même pas tout à fait content d'en être arrivé là...
J'aime bien aussi la scène avec le tendon d'Achille coupé net, ça m'a fait penser à Hostel.
Pour la fin, très déçue : on était tout bien dans cette petite ambiance poétique avec les mannequins aseptisés, les mouches bourdonnantes qui rappellent que quand-même, il y a un truc qui cloche, et là, qu'est-ce qui se passe ? Un crash en voiture qui aurait pu être évité... Heureusement qu'on a l'ultime image du gars qui paraît si petit blotti au fond de son placard et l'attaque de zombies femelles, sinon j'aurais cru que l'on nous prenait pour des cons.