Autant dire qu'au moment où j'ai cliqué sur le bouton play d'OCS pour lancer le film je n'en attendais pas grand chose si ce n'est une sympathique petite comédie américaine avec deux acteurs que j'apprécie (Rachel forever !). Quelle fut mon erreur.
Bien sûr par de nombreux abords le film ne fait pas preuve de beaucoup d'originalité. On y suit le parcours classique de la petite famille américaine qui évolue dans la vie en passant par ses joies mais aussi ses crises (professionnelle, couple, parentalité, quarantaine,...). Or, c'est sans compter sur l'élément perturbateur : une certaine boule de poils avec l'énergie de 3 tractopelles.
Pour aller au plus simple je dirais que ce film parlera sans aucun doute à quiconque a ou a eu un animal de compagnie, mais plus largement à quiconque a un cœur. Les moments de joie, les douleurs, tout y retransmis avec ce qu'il faut de sincérité.
Ses détracteurs diront que sur la fin le film verse dans le pathos outrancier mais que neni.
J'ose le dire, j'ai pleuré devant ce film et je ne crois pas que cela m'était arrivé devant un film depuis Rox et Rouky lorsque j'avais 3 ans, aux dires de ma mère. Au final, Marley & moi m'a permis de me remémorer, avec joie et douleur, des propres passages de ma vie. Et c'est tout ce que je lui demande.