Je n'ai jamais été un grand fan d'Adam Driver, je le trouvais parfois bizarrement choisi dans des rôles qui ne semblaient pas fait pour lui, ou alors présent dans des films qui ne me parlaient pas vraiment. Mais je dois dire que dans ce métrage il remplit parfaitement sa prestation, il occupe vraiment l'écran et joue très bien la colère sourde du bonhomme un peu dépassé par les événements, qui dit qu'il voudrait changer, mais sait au fond qu'il en est incapable.
De l'autre côté ça me fait vraiment plaisir de revoir Scarlett Johansson avoir un vrai rôle, et ne pas juste faire la potiche dans une marvellerie de bas étage. Ca me rappelle ses jeunes années Woody Allen (ah Vicky Cristina Barcelona...)
Bref les deux acteurs (bien aidé par Laura Dern, Ray Liotta et Alan Alda pour apporter un peu de légéreté) sont parfais dans cette comedico-dramatico-post-romantique, il paraitrait que Noah Baumbach (réalisateur que je connais peu, mais dont je vais surement essayer de découvrir plus en détail la filmographie), a mis beaucoup de son vécu dans le script, et je dois dire qu'à aucun moment l'histoire ne sonne faux, ni n'en fait trop, alors que paradoxalement j'étais vraiment accroché par son déroulement.
Une vraie réussite pour moi, une histoire simple d'une situation compliquée, avec ce qu'il faut de profondeur mais tout en ayant réussi à en faire un film très agréable à regarder. Une belle surprise.
It’s not as simple as not being in love anymore