La jeune Mary à l’école des sorciers, adaptation du roman de Mary Stewart. L’atmosphère du maître Miyazaki, rôde sur ce nouveau film d’animation, on pense bien sûr à un « Château dans le ciel » ou encore « Kiki la petite sorcière ». Même s’il faut reconnaître, il manque ce petit truc en plus. Cette note dont seul Miyazaki a le secret et qui enveloppe chaque film d’une poésie que l’on retrouve nulle part ailleurs. Pourtant, cela n’enlève rien au talent de Hiromasa Yonebayashi à qui l’on doit « Arrietty le petit monde des chapardeurs » et « Souvenirs de Marnie » bien au contraire. Encore une belle héroïne rousse, qui va découvrir la magie, grâce à une plante qui pousse une fois tous les sept ans. On pense bien sûr à Harry Potter découvrant dans le premier film l’école des sorciers, mais aussi aux prisonniers d’Azkaban. On pourrait avoir le sentiment d’un scénario, simpliste et assez léger et pourtant, il n’en est rien. A travers la quête de notre jeune héroïne se pose des questions sur l’évolution d’un monde qui disposerait d’un pouvoir trop important en l’occurrence la magie. Mais aussi sur la solitude de cette même demoiselle, qui au demeurant, déborde d’envie et de bonté et se retrouve bien esseulée pendant les vacances d’été.