Ponoc et l'ombre de Ghibli
ATTENTION : cette critique contient de trop nombreuses occurrence du nom propre « Ghibli »
Résumé succinct :
Un film qu’il fait plutôt du bien en ce qu’il rappelle beaucoup (trop) les œuvres du célèbre studio nippon.
Développement :
Rien n’est vraiment original dans ce film mais l’exécution est très efficace.
Des anciens de chez Ghibli, et ça se sent, livrent une histoire simple, basique, mais force est de reconnaître qu’elle fonctionne.
Mary y est très attachante, sympathique en ce qu’elle est traitée, notamment visuellement et dans son caractère également, comme une héroïne de Ghibli MAIS sans le développement de l’univers et l’impact émotionnel que les films du studios permettaient.
Si le film est sympathique, visuellement impeccable, très bien doublé, il dépeint un univers que l’on pense fourni, mais qui est trop survolé.
Mary et la fleur de la sorcière est constamment dans l’ombre des classiques de Ghibli et c’est vraiment problématique puisque de ce fait, le film ne décolle pas (décoller, balais, c’est très rigolo tout ça) ni ne se démarque.
En fin de compte, ce film est très classique, bien que plutôt efficace.
Je ne pense pas avoir tant apprécié tant que ça le film en lui même mais plutôt l’univers visuel et la qualité des films du studio Ghibli…
Il ne va pas me rester, dans la mesure où il souffre de ma part, d’une comparaison inévitable avec ses aînés
Certes, l’on me rétorquera qu’il faut juger une œuvre indépendamment de cela, mais ma singularité de cinéphage tatillon répondra : « merdre ».
Comparaison défavorable/20
4