Dès le départ, TCM 4 part sur une très mauvaise pente, en nous présentant des personnages principaux qui n’ont strictement rien d’attachant. Rien, pas une once de charisme à se mettre sous la dent. C’est à vrai dire tellement chiant qu’on baille aux corneilles pendant 20 bonnes minutes avant de voir débarquer le premier taré de la famille, à nouveau joué par un acteur totalement différent du premier. La famille n’a donc aucune stabilité, le casting se fout complètement de la continuité, et on comprend alors qu’on est dans un film parti dans la même optique que TM 3, sauf que ça va être bien pire… En fait, dès le départ, on se rend compte qu’on va encore avoir droit à un remake foireux du premier, sauf qu’ici, il ne va même pas y avoir de gore, ni de malsain… Y a pas un truc qui cloche ? Un TCM pas gore ni malsain ? Mais qu’est ce qu’il reste alors ? Ben pas grand-chose, le film échouant constamment dans ses fréquentes tentatives humoristiques, qui n’ont pas grand-chose de trash, et qui sont donc parfaitement inoffensives. La folie des personnages ne frappera jamais assez, et on se rend vite compte qu’on assiste surtout à un cabotinage d’acteurs qui ne vaut que pour lui-même. Le coup de la jambe commandée par une télécommande relève du portnawak nanardeux de la pire espèce. Leatherface subit les outrages les plus infamants, se retrouvant obligé de jouer les clowns de cirque avec ses victimes qui courent dans tous les sens sans qu’il se décide à en attraper une, et finissant par se contenter de découper (en hors scène) un masque dans une fille, à porter une robe et à se maquiller comme elle. Il devient une sorte de travelo grotesque et totalement à côté de la plaque, faisant rire involontairement (ou pleurer, au choix) dès qu’il tente de piquer un sprint avec sa tronçonneuse. Le dernier acte est alors une repompée du second et se termine sur une note peu transcendante, qui achèvera le spectateur d’un ultime éclat de rire en montrant Leatherface effectuer quelques pas de danse quasiment en tutu, en parodiant le geste de TCM 1 ou 2. Bref, on est dans la honte absolue, et le spectacle se révèle parfois tellement pénible à regarder qu’on en vient à zapper des minutes pour abréger le moment. Sans la moindre effusion de sang, on peut dire que c’est l’une des pires séquelles jamais produites dans le monde de l’horreur.
Voracinéphile
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le 14 août 2014

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