Comme chaque année, voire avec plusieurs crus par an, voici un Woody Allen nouveau. Un Allen renouvellé même.
La bourgeoisie intellectuelle de Manhattan cède la place à la bourgeoisie anglaise des affaires. Après le destin de la vie et l’existentialisme, c'est le rôle de la chance qui est examinée. Et pour la bande originale, le jazz cède la place à l'opéra. Et l'humour partage la scène avec la noirceur humaine.
On ne pensait pas pouvoir être surpris par Allen, mais l'Europe a donné un vent de fraicheur a son inspiration. Ce cru est grand : inattendu, acide, gouleyant...