Mots valsant

Force de la mise en scène. Magie des couleurs.
Beauté des dialogues. Génie des acteurs.
De la poésie.
Leos nous parle d'amour,
Alex de son corps en château de cartes,
Lise allume ses cigarettes - pareil -
Et moi je frissonne.
Le vieux Marc a l'oeil noir
et Anna souffle ses cheveux.
Métro Pasteur. Paris a dans son coeur viral
des désirs à aimer.
Sinon c'est la mort.
Vite. Vite. Vite. A pieds ou à moto : fuyons !
Dansons et rattrapons le temps perdu.
Même entre nudistes décapotés - la comète de mal-être en bagnole -
l'air sera plus frais là-haut, et plus pure sera la chute.
Une chute aux plénitudes des plaines en altitude. Avec toi.
Mais la belle enfant pleure encore.
Lui a mal au ventre mais parle avec ses tripes.
Et elle rit.
Hier, Bowie est mort, mais Bowie vit encore. Let's dance !
(même si c'est un autre titre)
C'est beau, c'est beau ! Oui ! Que c'est beau !
Et je frissonne encore, des lunes jaunes au fond des yeux.
Le poète boxe dans le vide et décoche : "Le jour il faut nourrir ses yeux pour ses vies la nuit".
On prend une chambre ? Oui, un petit lit pour moi, et un râteau immense pour toi.
Et des silences. Des silences de ceux qui ne gênent pas.
De ceux qui apaisent, comme la mousse aux visages.
Le rouge d'un sang, blanc.
Parce que c'est ça. L'amour. Le sexe.
Un Hans passe. Il a troqué ses ailes contre des apparences,
Mais on le suit jusqu'aux rais rouges d'une guérison sous scellé.
Les poulets sont de simples moutons bleus.
Alors fuyons ! Otages de nous-mêmes.
Parce qu'"Un meurtre c'est pour la vie."
Fuyons ! Et rattrapons le temps perdu.
Même si les temps changent et qu'il neige des cendres.
Bang ! Bang ! "C'est si difficile d'être simple."
Alors Anna ! Rattrapons le sang perdu !
Et puis le scénar, on s'en fout un peu après tout.