Bella est une marchande de plaisirs qui rêve au grand amour. Un jour, elle rencontre Jean, un marin qui veut la faire changer de vie. Raymond Bernard a connu son heure de gloire dans les années 30 (Les croix de bois, Les misérables, J'étais une aventurière). S'il n'a pas perdu son art de la mise en scène dans Maya, il s'appuie sur un scénario assez faible qui tente en vain de renouer avec le réalisme poétique de l'avant-guerre. Peine perdue, malgré deux meurtres, un suicide et le poids du destin, incarné par un oriental sentencieux. Le film est avant tout celui de Viviane Romance, sculpturale et la prunelle ardente. Mais on sait bine que le bonheur est une illusion et elle n'attrapera pas. A noter les seconds rôles de Marcel Dalio, Louis Seigner, Jacques Castelot et Fréhel. Et pour les plus perspicaces, la présence presque subliminale des jeunes Ceccaldi et Hossein.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Créée

le 27 nov. 2018

Critique lue 260 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 260 fois

D'autres avis sur Maya

Maya
YgorParizel
6

Critique de Maya par Ygor Parizel

Ce drame c'est un peu Pepe le Moko qui rencontre un film de Marcel Carné mais longtemps après la fin du Réalisme poétique. L'histoire est banale, on y dresse le portrait d'une prostituée qui tombe...

le 23 juil. 2015

1 j'aime

Maya
Cinephile-doux
5

Le bonheur est une illusion

Bella est une marchande de plaisirs qui rêve au grand amour. Un jour, elle rencontre Jean, un marin qui veut la faire changer de vie. Raymond Bernard a connu son heure de gloire dans les années 30...

le 27 nov. 2018

Maya
Noelle8
7

L'eternelle illusion

Raymond Bernard, réalisateur français (1891-1977), est le fils de Tristan Bernard, le célèbre écrivain. Il a d'abord été acteur dans Jeanne Doré (et a ensuite adapté des oeuvre de son père. Connu...

le 8 juin 2015

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13