On m'avait dit "c'est comme si Malick avait retrouvé sa vista"
On m'a dit "tu verras, c'est une ode à l'été et au soleil"
Au final, j'ai surtout été mal à l'aise par ce regard lubrique qui certes cherche à nous présenter les fantasmes d'un jeune artiste, timide poète trop amoureux des femmes pour en choisir une...
La première heure du film est une succession de cliché : Ophélie mange des fraises lascivement sous le regard d'Amin. Ok. Au quatrième plan sur ses fesses, plus envie de lever les yeux au ciel que de regarder l'écran.
Si le malaise s'atténue à la moitié du film, et qu'on se laisse porter par la beauté des images, la perfection de la mise en scène et le montage incroyable, le dernier tiers revient sur ses travers vicieux... observer une jeune fille twerker n'apporte plus rien...
Plus genant : ce personnage de jeune photographe lubrique semble faire echos à Kechiche, qui justifie sa lubricité sous couvert d'un point de vue d'artiste béat.. et franchement, on n'y crois pas vraiment..
Créée
le 23 mai 2018
Critique lue 224 fois
D'autres avis sur Mektoub, My Love : Canto uno
Abdellatif Kechiche, depuis La vie d’Adèle, semble désormais devenu plus clivant que jamais (La vénus noire présageait déjà de la chose) et susciter la controverse au moindre de ses mouvements. Les...
Par
le 22 mars 2018
153 j'aime
22
Une longue vie de spectateur suffit en général à s'apercevoir que souvent, plus le traitement d'une histoire s'éloigne d'une apparence de réalité, plus on touche au vrai. Prétendre que le contraire...
Par
le 21 août 2018
101 j'aime
54
Alors que La Vie D’Adèle et son couple mémorable nous trottait encore dans la tête, Abdellatif Kechiche revient avec Mektoub my love (canto uno) et son style inimitable, qui cette fois ci,...
Par
le 26 mars 2018
93 j'aime
15
Du même critique
On pourrait essayer de définir le cinéma par une définition pour tenter d'exprimer l'émotion forte qu'il procure. "Le cinéma, c'est du montage" dirait Godard. "Le cinéma, c'est du mouvement" on...
Par
le 23 juin 2023
2 j'aime
Mais quelle idée géniale d'utiliser la batterie comme support pour porter le récit d'un parcours de résilience. Cet instrument qui porte en lui l'engagement total du corps et de l'esprit, déjà mille...
Par
le 22 juin 2021
2 j'aime
Il faudra un jour m'expliquer le délire autour de la figure du bon père de famille qui s'avère être une machine à tuer. Quand bien même le côté cathartique peut être réjouissant, ce sont des films...
Par
le 25 avr. 2021
2 j'aime
