A l'arrière des berlines

Je n'ai pas aimé La vie d'Adèle plus que ça. C'est le seul film de ce réalisateur que j'avais vu, et je n'ai pas vraiment aimé. L'actrice principale je la trouvais affreuse, pas physiquement hein ça en soi je m'en fous, mais sa manière de parler ou même ses répliques et son histoire, ça me donnait juste envie de la claquer. Et puis il fallait se les farcir pendant trois heures de film.

Lors des 10 premières minutes je me suis un peu inquiété pour ce film-là. Un voyeur, une scène de fesses filmée presque comme un porno mais pas trop quand même sinon ça aurait été vulgaire, et des dialogues s'en suivent. A ce moment-là on comprend ce que sera le film : une tranche de vie. Et ça le fait très bien. Alors que bon, ce n'est pas du tout mon univers. Moi un type comme Tony dans la vraie vie je ne le supporterais pas, et puis il drague de manière hyper cliché, chope quand même la fille, les jeunes dansent sur des musiques qui même dans les années 90 ne devaient pas tant marcher auprès des jeunes que ça... C'est un monde à part, mais ça fait vrai.

Ça fait vrai malgré toutes les incohérences que ça peut engendrer, et c'est pas désagréable en fait. Parce que des choses illogiques dans ce film il y en a beaucoup, mais on a l'impression de voir des gens dans la vraie vie quand même, avec beaucoup de moments simples mais jolis. Les personnages ont tous des défauts mais des sourires d'ange, la plupart ne se jugent pas entre eux, et Amin dans tout ça, il observe. Il est là, spectateur, et c'est ça le plus fou. On a un film où le personnage principal ne fait pas grand chose, mais on se plaît à vivre ce qu'il vit avec lui et c'est dingue. Oui niveau mise en scène c'est très orienté autour des fessiers de toutes les filles qu'il peut y avoir dans ce film, mais le pire c'est que ça a du sens.

D'ailleurs la plupart des nanas de ce film sont assez éloignées des clichés hollywoodiens et ça fait plaisir en soi. Je trouve ça très joli les clichés hollywoodiens de nana méga bien fichues, mais ça ne me gêne pas qu'on change un peu de monde de temps en temps, surtout pour le beau sourire d'Ophélie Bau. Oui ça dure trois heures et il n'y a pas de trame narrative classique (oserais-je dire qu'il n'y en a pas tout court), mais on ne s'ennuie pas.

Donc ouais, si y'a une suite je suis partant. Alors que c'était mal barré.